Depuis que je suis tout petit, j’observe le petit manège des cavaliers autour de moi. Nos bipèdes s’accordent rarement sur les ordres que nous recevons et le plus difficile pour moi, lorsque je les observe monter leur cheval, c’est de comprendre ce que je devrai faire lorsque mon pot de glu s’agitera frénétiquement sur mon dos à tirer à hue et à dia. Je n’ai pas hâte que l’on me monte: tous mes copains sont muselés et meurtris dans leur bouche par des mains inexpertes. Espérons que mémé aura plus d’indulgence avec moi quand elle me mettra au travail. Si je peux faire une remarque, c’est que des mains plus basses que la bouche font très mal à mes copains, ils ont plus de confort lorsqu’elles sont à hauteur des commissures ou plus hautes. Moi j’dis ça , j’dis rien…
Kandide