Connais-toi toi même,

« Celui qui aime quelqu’un à cause de sa beauté, I’aime t-il ?
Non : car la petite vérole, qui tuera la beauté sans tuer
la personne, fera qu’il ne I’aimera plus.
Et si on m’aime pour mon jugement, pour ma mémoire, m’aime-t-on moi?
Non, car je puis perdre ces qualités sans me perdre moi-même.
Où est donc ce moi, s’il n’est ni dans le corps,
ni dans I’âme? […] On n’aime donc jamais personne, mais
seulement des qualités. « 

Pascal,
Pensées, 1670
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