Mes Compagnes d’infortune

Cela fait un mois depuis hier, que maman est partie se reposer à la montagne pour en respirer l’air pur; j’ai l’âme triste et mélancolique, après un épisode de colère noire et d’indignation, même si mon bipède me rend des visites quotidiennes et qu’il m’a offert la compagnie de plusieurs volatiles, en plus de Nessie et Puff, les carpes koï. Tous sont roux, tout comme moi.
Les fleurs de mai n’ont plus ce doux parfum: je me languis de son absence. Le soleil luit, mais sans chaleur, je suis éteint, démotivé. Je n’ai plus cette envie irrépressible de faire tout mieux que maman. Lorsque mon bipède arrive. Je l’accueille bien en le saluant, mais dans un léger murmure et désormais sans ce tonitruant « « BONJOUR! » qui couvrait la douce voix de ma mère.
Dis maman, quand reviendras-tu?
Kandide
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