
comprendre à cela, toi qui ne connais que les accords humains,
pas même les terrestres, encore moins les célestes ?
– Veuillez essayer de me faire comprendre par quelque comparaison, dit You.
– Soit, dit maître K’i. Le grand souffle indéterminé de la
nature s’appelle vent. Par lui-même le vent n’a pas de son. Mais,
quand il les émeut, tous les êtres deviennent pour lui comme un
jeu d’anches.
– Bien choisir le vaisseau, le pilote, les
matelots, la saison, le jour, le vent, voilà tout ce qui dépend
de toi, mon fils.
Tchoang-tzeu