
En temps normal, je fête plus volontiers mon anniversaire le premier mai, le jour de la fête du travail. C’est bien pratique parce que je peux tirer ma flemme discrètement; or cette année, j’ai décidé de le faire avec quelques jours d’avance pour pouvoir maintenir mon indépendance face aux affameurs de tous poils qui m’assaillent de manifestations extravagantes d’amour et de cadeaux somptuaires dans le seul but de me rendre dépendant vis à vis d’eux, tout à coup, à la vue du festin de pommes et de carottes que mémé m’avait réservé, rien que pour moi. Or je suis un esprit pur et une âme indomptable, on ne m’achète pas ! Je viens de recevoir mon gâteau d’anniversaire et ne compte pas le partager de sitôt et avec n’importe qui.
N.B. Au cas où vous aimeriez que je vous fasse mes tours de sorcier magicien, j’accepte les dons en nature (pommes, carottes, trèfle et luzerne).