Longer son humain: la hantise du point fixe.

La leçon de Kandide
Aujourd’hui nous abordons la hantise du point fixe.
L’humain, tout comme le cheval adulte, a la hantise du point fixe. S’il sent qu’il est pris au piège, il risque de paniquer, et comme il est beaucoup plus fort que nous les poulinous, si l’on veut réussir à le longer efficacement sans se faire trainer, il nous faut ruser.
J’ai eu l’idée d’emprunter à Archimède, inventeur du palan, la même technique, en utilisant à mon avantage l’effet de levier sur l’anneau de ce piquet.
L’anneau joue le rôle de poulie et grâce à lui, la transmission du mouvement va être facilitée, et tu vas pouvoir réduire l’effort nécessaire pour contrôler l’humain qui est au bout de ta longe.
Dans le cas présent tu démultiplies la force avec un seul passage dans l’anneau, cela divise ton effort par deux, ou si tu préfères, cela te donne, selon l’angle que tu appliques, potentiellement deux fois plus de force que si tu étais en prise directe avec lui.
Ainsi dès que l’humain commence à tirer au renard, tu l’ accompagnes gentiment dans sa résistance en amortissant comme tu peux, pour ne pas qu’il se blesse, et tu patientes jusqu’à ce que de guerre lasse, il finisse par se rendre compte qu’il se fatigue pour rien et qu’il cesse de résister à son tour.
A ce moment là tu penses à céder toi aussi aussitôt, pour le récompenser. (En général l’humain préfère la cession au mordillement, car sa peau est somme-toute assez fragile).

Kandide, la leçon de longe: Gestion de l’humain indiscipliné.
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