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Les boiteries

Wed, 04 Mar 2015 08:44:12 +0100

Une boiterie est un trouble de la locomotion d�, en g�n�ral, � la douleur engendr�e par une l�sion osseuse ou des tissus mous, pouvant �tre aigu� ou chronique. Elle peut se manifester au pas, au trop, galop, sur un cercle…

Une boiterie peut toucher un ou plusieurs membres. C’est pourquoi le diagnostic des boiteries comprend deux �tapes : la localisation de la douleur et l’identification de la nature de la l�sion.

Gradation d une boiterie

Il existe 5 grades pour caract�riser une boiterie :

- Grade 1 : boiterie difficile � identifier, inconstante m�me sur des surfaces diff�rentes. C’est souvent le cavalier qui indique cette boiterie.
- Grade 2 : boiterie difficile � observer en ligne, au trot, au galop, mais apparente � tout moment dans certaines conditions (par exemple sur un cercle ou sur un sol particulier).
- Grade 3 : boiterie observable � tout moment et en toutes circonstances
- Grade 4 : boiterie �vidente au pas, avec une foul�e r�duite et un changement d’appui (abc�s par exemple).
- Grade 5 : boiterie �vidente avec suppression de l’appui (rupture d’un tendon par exemple)

Examen statique

Il est indispensable et se r�alise avec Inspection, Palpation, Pression et Mobilisation : on regarde ce qui est normal ou pas.

Inspection

Au cours de l’inspection, on regarde s’il y a une asym�trie, des attitudes ou des postures anormales, des tares ou des d�fectuosit�s.

On regarde aussi les aplombs.

Il faut aussi d�tecter toute amyotrophie. Si l’animal s’appuie moins sur l’un des ant�rieurs, on observera une amyotrophie des muscles infra et supra �pineux un niveau de cet ant�rieur. Pour les post�rieurs, ce sont les muscles fessiers qui seront touch�s.

On regarde �galement les sabots. Si le cheval s’appuie plus sur l’un des sabots, celui ci sera plus �tal�.
L’angle au niveau du paturon doit �tre le m�me que celui au niveau de la scapula.

Palpation-Pression

La palpation fournit des renseignements compl�mentaires � l’inspection (�valuation de la consistance, pr�sence de chaleur locale) tandis que la pression nous aide dans la recherche d’une sensibilit�.

Elle permet de voir si amplitude des mouvements articulaires est normale et si l’animal r�agit ou non.

Examen dynamique

Objectif :Identification du membre boiteux

Une boiterie peut toucher un ou plusieurs membres (ant�rieurs et/ou post�rieurs), elle peut �tre de soutien ou de flexion, aig�e ou chronique.

Pour identifier le membre boiteux, il faut bien conna�tre la d�marche normale. Cette derni�re est compos�e de trois phases :
-phase cr�niale du pas : l’animal avance le pied
-phase d’appui
-phase caudale du pas : c’est la phase de propulsion

Exemple d'un ant�rieur :
Un probl�me au niveau de la phase cr�niale fait penser � une affection des muscles extenseurs ou de l’�paule.
Un probl�me au niveau de la phase d’appui fait penser � une affection des sabots ou des articulations ou des fl�chisseurs. Lorsque la phase d’appui est affect�e, le cheval peut faire des mouvements d’abduction ou d’adduction pour compenser les probl�mes dus aux fl�chisseurs.
Un probl�me au niveau de la phase caudale du pas fait penser � une affection des muscles fl�chisseurs ou des ligaments suspenseurs.

Il faut �galement conna�tre la longueur normale d’une foul�e. Lorsque la phase cr�niale est affect�e, les foul�es sont plus courtes.

Selon les races et l’activit� de l’animal, la locomotion est diff�rente. Il faut donc s’entrainer en regardant la d�marche normale des chevaux sur plusieurs individus.

Pour cet examen dynamique, l’id�al est de disposer d’un sol dur (pour voir si la cause de la boiterie est articulaire) et d’un sol souple non glissant (pour voir si la cause est tissulaire), sur lequel le cheval peut �tre mis au pas (utile � cause de la lenteur des mouvements), au trot (utile car c’est une allure sym�trique), au galop (utile pour �tudier les d�placements de la colonne vert�brale), en ligne droite et en cercle. On peut aussi faire reculer le cheval pour voir la coordination des mouvements.
Il existe un syndrome o� la moelle spinale peut �tre contract�e et selon la gravit�, les chevaux peuvent avoir des probl�mes de coordination. Il faut donc diff�rencier un probl�me de coordination nerveux d’un probl�me de boiterie.

Tests de mobilisation

Ces tests peuvent �tre faits en statique ou avant de faire marcher le cheval pour voir s’il y a des douleurs articulaires ou des modifications � la suite des tests. On va imposer � chaque articulation des attitudes extr�mes de flexion et d’extension.

On r�alise d’abord des tests de mobilisation passifs puis des tests dynamiques.

Evaluation du pied

(ant�rieur ou post�rieur)

Il y a deux types de tests qui sont r�alis�s syst�matiquement.

- Test de la planche : on provoque une hyperextension interphalangienne distale. Pour cela, on tire sur le tendon profond qui fait pression sur la bourse naviculaire. On met donc le pied sur l’extr�mit� d’une planche et on soul�ve l’autre c�t�. Si le cheval a mal, il saute sur le c�t� ou s’assoit sur les post�rieurs pour soulager les ant�rieurs. On peut alors suspecter une l�sion au niveau du tendon profond.

- Pince � pied : on fait pression au niveau du talon. Ce test permet de suspecter une l�sion au niveau de l’os naviculaire.

Boulet

(ant�rieur ou post�rieur)

Test de flexion de l’articulation m�tacarpo ou m�tatarso-phalangienne : on fl�chit le boulet tout en limitant la flexion du jarret/carpe. Pour ce test, il faut �viter de lever le membre. C’est � nous de nous baisser. Si une douleur est pr�sente, elle peut �tre caus�e par une synovite, une capsulite ou de l’arthrite.

Carpe

Test de flexion des articulations du carpe : on soul�ve le membre au maximum en fl�chissant le grasset puis on mobilise le carpe. Une douleur peut �tre caus�e par de l’arthrose, une capsulite. Ces affections sont tr�s fr�quentes chez les chevaux de course.

Epaule

Test de protraction du membre thoracique : on tient au niveau du pied et on soul�ve le membre. On fait alors pression sur le triceps brachial, le delto�de, et le trap�ze. S’il y a une douleur, on r�alisera une radio de l’�paule et du coude.

Test de r�traction : une main garde le membre en flexion et l’autre tire le radius vers l’arri�re. On fait ainsi pression sur le tendon du biceps brachial, du muscle pectoral descendant, du brachio c�phalique et du trap�ze. S’il y a une atteinte � ce niveau l�, on observe un raccourcissement des pas avec une phase cr�niale quasi inexistante.

Abduction de l’�paule : le membre est en flexion. On a une main au niveau du boulet et l’autre sur l’�paule.

Jarret

Test de flexion de l’articulation tibio-tarsienne : on s’appuie au niveau du boulet ou du sabot pour soulever au maximum le membre post�rieur en gardant l’angle sagittal du cheval.

Grasset

Test de flexion de l’articulation f�moro-tibiale : On tient le membre au niveau du tibia et on tire en arri�re pour faire un angle de 90� entre le tibia et le f�mur.
S’il y a une douleur c’est souvent � cause d’une affection des ligaments.

Bassin

On se met derri�re l’animal pour voir si les tub�rosit�s sont au m�me niveau afin de d�tecter notamment une amyotrophie.
On prend le membre qu’on tire vers l’arri�re, l’avant, le c�t�.
On tire le membre oppos� par le pied afin de mettre la hanche en adduction.

Dos

S’il y a une douleur � la palpation du dos, il faut regarder les post�rieurs qui en sont souvent la cause.
Le muscle le plus important � palper est le muscle longissimus. Si l’animal a mal � la palpation de ce muscle, il se courbe du c�t� o� on appuie.

CONCLUSION

Une boiterie est un trouble de la locomotion.
La gradation de la boiterie doit �tre syst�matique.
L’identification du membre boiteux se fera par rapport aux anomalies de la trajectoire du pas et de l’allure.

/!\ Les manipulations des membres doivent �tre r�alis�es d�licatement, le cheval pouvant avoir une r�action violente engendr�e par la douleur /!\

Par Mawiie

Piroplasmose �quine

Fri, 26 Jul 2013 22:54:46 +0200

La Piroplasmose Equine

Ou plut�t leS piroplasmoseS �quines...

introduction

Les deux parasites qui provoquent des piroplasmoses chez les �quid�s sont Babesia caballi et Theileria equi. Les esp�ces sensibles sont les chevaux principalement, mais les �nes et mules peuvent �tre infect�s, de m�me que les z�bres.
Elles ont une importance m�dicale car, non soign�es, elles peuvent �tre mortelles, mais surtout une importance �conomique car de nombreux pays (que l'infection y soit end�mique ou non) r�clament que les chevaux soient s�ron�gatifs aux piroplasmoses pour pouvoir entrer sur leurs territoires. Ce test s�rologique se fait dans les pays indemnes de piroplasmose (Scandinavie) mais aussi, ce qui est absurde, dans certains pays o� la maladie est tr�s pr�sente (France).
Les piroplasmoses ne sont pas des zoonoses, donc non transmissibles directement � l'homme, mais dans de rares cas, transmissible in utero (de la m�re au poulain).

parasites

Ce sont des parasites sanguins et plus particuli�rement des globules rouges :

B. caballi

B. caballi est une piroplasmose grande forme de 2 � 5 �m pour un globule rouge d'environ 7�m .
On a une parasit�mie faible,c'est � dire qu'elle ne d�passe que tr�s rarement 0,5% des h�maties. Il faut donc faire appel le plus souvent � des techniques de purification ou encore � la PCR (m�thode d'amplification du g�nome rapide mais couteuse). On ne peut donc pas conclure si l'on ne voit rien au microscope, mais une seule h�matie parasit�e suffit � prouver une piroplasmose.

Dermacentor reticulatus est un tr�s bon vecteur pour Babesia caballi. La tique est un bon r�servoir car elle peut transmettre jusqu'� 4 cycles cons�cutifs! La tique adulte transmet B. caballi � un cheval sain en injectant de la salive via son hypostome.
L’infection persiste 15 � 18 mois chez le cheval donc ce n’est pas un tr�s bon r�servoir (la tique est le r�servoir).

http://www.dartmoorcam.co.uk/dartmoortickwatch/photos/Dermacentor/dermacentor.htm

o Signes cliniques :
L'incubation courte justifie un pic thermique (>41�C) 8-10 jours apr�s l'infestation. Le pic d’hyperthermie concorde avec le pic de GR parasit�s. C'est la seule maladie du cheval o� la fi�vre monte si haut et si vite !
On observe :
- Syndr�me f�brile : fi�vre, polypn�e, tachycardie
- An�mie l�g�re et parfois : h�moglobinurie, bilirubinurie
- Sub-ict�re
- Insuffisance r�nale possible
- Monocytose (signe accompagnant les protozooses sanguines)

o L�sions : h�pato-spl�nom�galie

o Pronostic : Le pronostic est plut�t bon, sauf si c'est un vieux cheval ou s'il y a des complications h�paton�phritiques ou cardiaque.

o Traitement de B. caballi :
– principe actif : Imidocarbe (Carbesia ND)
– protocole : injection profonde en IM dans l’encolure ou la croupe, de 2,5 mg/kg de produit en une seule fois. C'est un traitement curatif. Ne pas d�passer 5mL par site d’injection.
– st�rilisation (traitement pour d�barrasser compl�tement l'animal du parasite) : 2 injections � 72 h d’intervalle

T. equi

T. equi est une piroplasmose petite forme caract�ristique.
Elle pr�sente des petites formes arrondies ou des figures en croix de Malte.
Les parasit�mies sont alors beaucoup plus importantes (1/3 des GR parasit�s).
Attention cependant : le cycle de T. equi fait intervenir un stade intra-lymphocytaire avant l’entr�e du parasite dans les GR, il peut donc y avoir parasitisme et symptomatologie associ�e (hyperthermie) sans que le parasite soit pr�sent dans le sang. Seule la ponction de nœud lymphatique peut mettre en �vidence le parasite en nature.
Parfois on doit attendre plusieurs ann�es avant que le stade intra-lymphocytaire �volue et que la parasit�mie apparaisse dans le sang.

Rhipicephalus bursa intervient dans la transmission de T. equi. Cette tique, dont la particularit� est son monotropisme (elle ne s'int�resse qu'� un seul type d'h�te : les grands mammif�res, les chevaux en priorit� mais aussi les bovins) s'infecte sur son premier h�te. T. equi se multiplie alors de fa�on sexu�e dans la tique avant de gagner les glandes salivaires.

http://webpages.lincoln.ac.uk/fruedisueli/FR-webpages/parasitology/Ticks/TIK/tick-key/background_rhipicephalus.htm

Le r�servoir est constitu� des formes intra-lymphocytaires, dont le stock est relargu� vers les GR r�guli�rement. L’infection persiste plus de 5 ans donc les �quid�s sont le principal de r�servoir de T. equi.

o Signes cliniques :
Le pic thermique est moins prononc� et plus chaotique. Il y a un d�calage entre les sympt�mes et la parasit�mie (d� au passage par un stade intra-lymphocytaire avant le stade intra-�rythrocytaire).
La forme clinique est beaucoup plus grave que la piroplasmose � B. caballi. On observe :
- An�mie +++ avec bilirubinurie et h�moglobinurie marqu�es
- Ict�re franc
- P�t�chies
- Ad�nom�galie discr�te
- CIVD possible

o L�sions : h�patospl�nom�galie comme pour B.caballi mais aussi une n�phrite, des p�t�chies et des ad�nopathies

o Pronostic : mortalit� de 30 � 40% sans traitement

o Traitement de T. equi :
– principe actif 1 : Imidocarbe, mais il est actif seulement sur les formes intra-�rythrocytaires, les formes intra-lymphocytaires ne sont donc pas touch�es.
– protocole : injection de 2,5 mg/kg 2 fois � 24h d’intervalle en curatif
– st�rilisation : illusoire (car il reste les formes intra-lymphocytaires)
– principe actif 2 : Buparvaquone (ButalexND), qui est actif sur formes intra-lymphocytaires, mais il n'a pas d’AMM en France (utilis� pour les theil�rioses bovines au Maghreb).

Diagnostic et pr�vention

Le diagnostic dans les 2 cas se fait par identification du parasite ou s�rologie.
Ces parasitoses sont essentiellement pr�sentes dans le sud de l'Europe et le sud de la France, mais on constate une �volution rapide de la maladie vers le nord. La Hollande, la Belgique et l'Alle-magne, pr�c�demment d�pourvus de piroplasmoses �quine, voient appara�tre leurs premiers cas end�miques.
La maladie est en progression!

La pr�vention est encore plus difficile que dans les autres esp�ces (du fait de la peau du cheval et de sa fragilit� aux traitements) :
– chimiopr�vention avec de l'imidocarbe : 3-4 semaines de protection
– pas de vaccin
– passe surtout par la lutte contre les tiques : tr�s compliqu�e chez le cheval car les produits ont une faible r�manence.

Lexique

- ad�nom�galie : augmentation de la taille des noeuds lymphatiques
- an�mie : diminution de la quantit� d'h�moglobine dans le sang en dessous d'un certain seuil
- bilirubinurie : pr�sence de bile dans les urines
- GR : globule rouge = �rythrocyte = h�matie
- h�moglobinurie : pr�sence d'h�moglobine dans les urines
- h�paton�phrite : inflammation des reins et du foie
- h�patospl�nom�galie : augmentation de la taille du foie et de la rate
- hypostome : appareil buccal de la tique- ict�re : accumulation de bilirubine qui donne une couleur jaune aux muqueuses (=jaunisse)
- lymphocytaire : qui est en rapport avec les lymphocytes, globules blancs acteurs du syst�me immunitaire
- monocytose : augmentation du taux de monocytes (gros GB)
- PCR : polymerase chain reaction, technique d'amplification de l'ADN (d�tection au dessus d'un certain niveau : s'il y a eu amplification, on d�tecte d'ADN et c'est positif)
- p�t�chies : petites taches de sang d'un diam�tre d'une t�te d'�pingle mais en nombre important, souvent cons�quence de la rupture de capillaires sanguins

par Mawiie le 26/07/2013

L�ost�ochondrose ou l�affection des molettes articulaires

Sun, 09 Dec 2012 16:36:52 +0100

C’est une affection juv�nile des surfaces articulaires et des �piphyses caract�ris�e par un d�faut d’ossification de l’os sous-chondral et/ou une fragmentation des surfaces articulaires d’insertion ligamentaire et capsulaire. Les manifestations sont une ost�ochondrite diss�quante (fragment ost�o-cartilagineux isol�) et des kystes osseux sous-chondraux. Le � morceau � d’os peut ainsi avec les mouvements, devenir libre dans la cavit� articulaire synoviale et donc perturber le fonctionnement articulaire. On peut avoir l’apparition d’une inflammation synoviale avec des l�sions secondaires (traumatiques et d�g�n�ratives) des surfaces cartilagineuses.

Remerciements � Mawiie pour cet Article

Source : Maladies des chevaux - 2�me �dition
Auteurs : Association V�t�rinaire Equine Fran�aise
Editions France Agricole

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Le cheval minorquin

Wed, 27 Jul 2011 15:00:06 +0200

En construction...

Comment corriger ces vices: Le cheval qui � colle �

Tue, 26 Jul 2011 23:53:41 +0200

Comment corriger ces vices: Le cheval qui � colle �

� Coller �, c'est l'action du cheval qui refuse d'avancer dans le but de rester aupr�s de ses cong�n�res, ou pr�s de la porte de l'�curie ou du man�ge.
Ce vice est souvent accompagn� de sauts de mouton ou de cabrers.

Il arrive parfois que le cheval essaie de se jeter contre le mur.
Le cavalier interviendra en s'efforcant de porter son cheval en avant.

Si le cheval ne commence � coller les autres chevaux que peu de temps apr�s avoir quitt� soit l'�curie, soit d'autres chevaux, c'est un signe qu'il n'�tait pas bien dans les aides ni aux ordres, et le cavalier devra en conclure qu'il a besoin de parfaire son �ducation.

Comment corriger ces vices: Le cheval se jette contre le pare-bottes

Tue, 26 Jul 2011 23:47:50 +0200

Comment corriger ces vices:Le cheval se jette contre le pare-bottes

Lorsqu'il veut se jeter contre le pare-botte, le cheval s'incurve vers l'int�rieur en s'appuyant vigoureusement sur les membres de ce c�t�.

Le rem�de est ais� : il suffira d'incurver le cheval vers le mur contre lequel il veut se coller.

On le privera ainsi de l'appui sont les membres ant�rieurs ont besoin et il sera facile ensuite de le porter de cot� par une action de jambe ext�rieure.
Ce qui est important, c'est le renversement du placer.

Comment corriger ces vices: Cheval qui se cabre

Tue, 26 Jul 2011 23:43:23 +0200

Comment corriger ces vices: Cheval qui se cabre

Dans le cas du cheval qui se pointe, comme dans celui du saut de mouton, il est important de pouvoir de porter le cheval imm�diatement en avant, le cheval ne pouvant se pointer qu'� l'arr�t.

Si le cheval s'est mis debout subitement, le cavalier pour ne pas tomber devra prendre une poign�e de crins, ou mieux entourera l'encolure de ses deux bras.
afin de ne pas prendre le risque de renverser le cheval.

D�chausser les �triers est utile �galement.
D�s que l'avant-main reprend appui sur le sol, le cavalier doit rel�cher encolure et crini�re et tenter de forcer le cheval � avancer.

La faute la plus grave est de rester trop longtemps pench� sur l'encolure et de perdre l'�quilibre, emp�chant toute tentative de porter le cheval en avant.

Relever l'encolure et la t�te du cheval est utile car celui-ci, lorsqu' il a un port de t�te haut ne peut se cabrer.

Si le cavalier sent que son cheval va pointer, ce qui est rarement le cas, lui maintenir la t�te haute est la solution. Il est � noter qu'il est impossible d' emp�cher cette d�fense en abaissant les mains et en pesant sur les r�nes.

Le danger dans le cabrer, c'est la probabilit� qu'a le cheval de se renverser, lorsqu' il perd l'appui sur l'un ou l'autre des post�rieurs et risque alors de basculer de c�t� ou en arri�re. Il faut alors que le cavalier se jette � droite ou � gauche, afin de ne pas se retrouver sous le cheval en cas de chute.

Dans le cas o�, par peur, le cavalier sauterait trop t�t, il peut arriver que le cheval, pr�cis�ment pour cette raison, tombe sur le cavalier, n'ayant pas pu s'�carter suffisamment.

Comment corriger ces vices: Cheval emballeur

Tue, 26 Jul 2011 23:42:52 +0200

Comment corriger ces vices : Le cheval qui s'emballe

Le cheval s'emballe en g�n�ral dans le but de mettre fin � une �preuve de force, dans laquelle le cavalier, en tirant sur les r�nes, s'est laiss� entra�ner sans s'en rendre compte.
Le cheval se pr�cipite alors vers l'avant en prenant un appui brutal sur la main, rendant le contr�le du galop impossible � son cavalier.

Il s'agit d'une situation dangereuse difficile � �radiquer, provoqu�e par la peur, l’excitation excessive ou bien la douleur ressentie par le cheval.
Le cheval qui � s’emballe � perd la t�te, il ne se contr�le plus, il y a r�ellement danger.

D�s lors que le cavalier se rend compte que son cheval est devenu inconduisible, il est important qu'il arr�te toute tentative de le stopper par des arr�ts ou des actions vigoureuses sur les r�nes.

Il est plus efficace, plus rapide et plus salutaire de chercher un endroit vaste o� l'engager en utilisant dans ce cas la r�ne int�rieure par intermittence, pour lui faire d�crire une grande volte, dont il va tenter de r�duire progressivement le diam�tre jusqu'� l'arr�ter.

Il est alors tr�s facile d'arr�ter un cheval en le conduisant au centre progressivement jusqu'au centre du cercle.

Que faire pour pr�parer et �viter ce risque?

Travailler les d�parts au galop � partir du pas dans la calme, ne galoper que quelques foul�es, puis repasser au pas, r�compenser, marcher r�nes longues et r�it�rer les demandes.
Ensuite travailler sur le cercle, dans tous les cas, ne pas laisser le cheval prendre de la vitesse ni d�penser trop d'�nergie, v�rifier que les rations ne sont pas trop riches en comparaison de l'activit� demand�e.
Calme et patience sont les meilleurs alli�s.

Comment corriger ces vices: Le saut de mouton

Tue, 26 Jul 2011 22:55:44 +0200

Le saut de mouton

Tout cheval est capable de faire des sauts de mouton en avan�ant, en reculant, � l'arr�t ou en tournant sur place.
Dans tous les cas, il abaisse l'encolure et il arrive bien souvent � d�sar�onner son cavalier.
Ce dernier t�chera, par des actions vers le haut sur les r�nes, intermittentes, de relever la t�te et l'encolure du cheval et en m�me temps de porter le cheval vers l'avant �nergiquement.
C"est le plus important.
Si le cavalier n'y parvient pas, la chute est � pr�voir, � moins que le cheval ne cesse de lui-m�me de se d�fendre.

Les chevaux ayant le dos faible ou froid, le rein mal attach�, ou sell�s imparfaitement ont tendance � se d�fendre avec des sauts de mouton d�s que le cavalier se met en selle.

Il est facile de pr�voir ce genre de comportement lorsque le dos du cheval se contracte et que le cheval rentre les fesses en sortant de l'�curie. Il est possible d' �viter cette situation en faisant marcher le cheval en main longuement avant de monter ou en le faisant tourner quelques minutes � la longe pour lui �tirer le dos, dans une attitude ronde, basse et lente. Il est par ailleurs utile de sangler progressivement : la sangle ne devant pas �tre ajust�e d'un seul coup.
Dessangler d'un ou de deux trous juste avant de monter est une pr�caution � prendre �galement, quitte � ressangler un peu plus tard.
Mieux vaut pr�venir que gu�rir, car d�s que le cheval prend l'habitude de faire des saut de mouton, ce vice a tendance � s'installer et � s'aggraver.

Les diff�rentes selles a fourches

Mon, 11 Apr 2011 14:43:19 +0200

Les diff�rentes selles a fourches :

Cette fourche se trouve � droite de la premi�re, la cuisse droite se trouve ainsi encadr�e par les deux fourches, en berceau. Une poign�e � droite permet � l'amazone de r�tablir son �quilibre le cas �ch�ant. Un coussinet isole la jambe droite par rapport au garrot. La planchette est remplac�e par un �trier classique. 3 sangles, un collier de poitrail et une croupi�re permettent de bien maintenir la selle sur le dos du cheval.

Ce type de selle � deux fourches sup�rieures fut adopt� jusque dans les ann�es 1830

Peu d'�volutions durant la R�volution et l'Empire, quelques points de d�tails, disparition de la poign�e, ou de la rampe, un si�ge large, d�cor� de surpiq�res, un �trier pantoufle...

Ce n'est qu'au XIX, si�cle des amazones, qu'avec Pellier et Baucher, sans entrer dans la querelle attribuant la paternit� de l'invention plut�t � l'un qu'� l'autre, la cl� de la s�curit� de l'amazone � cheval fut trouv�e avec l'adjonction d'une troisi�me fourche (notre fourche mobile) pour maintenir la cuisse gauche. D'abord fixe, elle fut ensuite viss�e dans l'ar�on pour pouvoir adapter son inclinaison � la cuisse de chaque cavali�re. Tout devient alors possible en amazone, la monte en amazone �tait v�ritablement devenue � l'�quitation en amazone � .

Article par Carina, sources diverses dont le blog d'Eros