
Constat:
Le poids du cavalier sur le dos de son cheval s'accompagne toujours d'un raccourcissement des allures et une précipitation du cheval.
La maxime du Général Lhotte "Calme en avant et droit" propose le calme en premier lieu et ce n'est pas sans raison.
L'erreur couramment commise par 80% des cavaliers est de monter le cheval en force, entre jambes et mains pour essayer de rétablir l'équilibre du cheval tout en conservant une cadence soutenue, mais c' est un miroir aux alouettes dans la mesure où la contrainte provoque une diminution de l'amplitude des allures et conserve au cheval une cadence souvent trop élevée.
Quand l'attitude du cheval est contrainte, ses mouvements deviennent moins fluides, il a du mal à céder et à rester en place. C'est le cas des chevaux "emboutis" que l'on raidit entre mais et jambes avec une équitation coercitive. Si l 'encolure est maintenue très haute trop tôt et que le dos du cheval n'a pas été préparé par une construction minutieuse sur la base d'étirements vers le bas, l,harmonie musculaire risque fort d'être mise à mal.
Pour obtenir qu'un cheval aille au fond d'une cession, il serait tellement plus logique de procéder d'abord par un ralentissement suffisant de l'allure dans laquelle on travaille, tout en acceptant dans un premier temps d'avoir l'impression que le cheval se déplace en sous-impulsion, (cette impression qu'il ne "pousse" pas ou qu'il ne "travaille" pas).
La mise en place d'une musculature adaptée est à ce prix, et on ne pourra aborder une posture correcte pour le cheval par la recherche de la bonne attitude, l'amplitude du geste, qu'une fois le calme et la décontraction dans la LENTEUR seront atteints.