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Comment utiliser les jambes ?

L'action des jambes ne peut être abordée si l'on ne prend pas en considération l'assiette du cavalier: On ne peut dissocier action de jambes et équilibre général du cavalier, qui doit avoir une parfaite indépendance entre son haut du corps et ses aides inférieures.

Action de jambe ne veut pas dire nécessairement action des mollets ou des talons, car la jambe du cavalier commence à la hanche. Il suffit souvent que la hanche agisse, c'est à dire que le cavalier ait le bassin avancé.
Le cavalier qui raidit ses jambes pour tenir en selle, qui serre les genoux et pèse sur les étriers s'oppose à l'engagement de son propre bassin. Il en découle un battement désordonné et involontaire des chevilles au trot assis par exemple, dont l'effet immédiat est de détraquer l'allure et le dos d'un cheval. Si les jambes sont dures et contractées, que le cavalier n'est pas liant à cheval, il risque de ressentir un animal dur dans la main ou crispé dans son dos. Les erreurs de jambes se paient bien souvent dans la bouche du cheval donc dans la raideur de son dos. Se raccrocher et tirer sur les rênes empêche l'engagement des hanches du cheval et du cavalier, cela nuit à l'équilibre de l'un, et de l'autre.
L’angle d’ouverture de l’articulation coxo-fémorale du cavalier étant rendu maximal par une pratique régulière de l'équitation et une volonté du cavalier de soigner sa position à cheval, cela signifie que l’angle formé avec la cuisse et le bassin, le cavalier étant posé sur ses ischions, la pointe de sa hanche devient verticale (jambe bien descendue), plutôt qu'orientée vers l'avant. Le cavalier ainsi décontracté au niveau de ses aides supérieures pourra faire agir avec tact et justesse ses aides inférieures, avec décontraction et souplesse, donc avec un maximum d'efficacité.


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