Il n'y a pas de mauvais chevaux, il n'y a que des mauvais cavaliers.
Auteur inconnu
Auteur inconnu
La maitrise des émotions du cheval
L'émotion se caractérise par un état de stress qui peut être d'origine mental ou physique et dont la cause est toujours
déterminée par une agression extérieure à l'être vivant ou liée directement à un mal-être intérieur. La conséquence se
traduit par un état d'excitation, bien ou mal ressenti, pouvant le conduire à des comportements réactifs excessifs, voire
extrêmes.
L'homme comme le cheval n'échappe pas à cette composante naturelle, innée, comme à tout autre être vivant fait de chair,
d'os et de sang. Chez l'homme, on peut citer l'exemple du vertige, la peur du vide. Mais d'une façon plus générale, l'homme
peut arriver à vaincre certaines de ses peurs. La raison intervient alors qui lui permet de pouvoir contrôler certaines de
ses émotions l'empêchant ainsi de nuire à lui-même ou à autrui.
Or il en va tout autrement de l'animal. L'animal, en effet, ne possède pas cette faculté de self-contrôle comme l'être
humain. Toute son existence est ancrée sur des pulsions régies par les lois de la nature. Il n'a donc pas cette possibilité
maîtriser ses émotions, excepté si on le met dans les conditions d'une bonne disposition physique et mentale qui peut lui
faire oublier ses douleurs.
L'animal est réceptif à tout ce qui peut lui faire du bien mais aussi à tout ce qui peut éviter de lui faire du mal. C'est
sur ce terrain là que doit s'engager tout cavalier (ière) digne de ce nom. La conformité longiligne de son squelette ne
facilite pas la chose. Naturellement, il a tendance à creuser son dos et aussi à s'arcquebouter d'un côté plus que de
l'autre. Alors imaginez donc, avec en plus le poids du cavalier sur son dos!
Il faut donc prendre la nature comme elle est et faire avec. Et avec la nature, il n'y a pas de mystères. Il faut
simplement renforcer la musculature du cheval pour qu'il supporte la charge qui pèse sur son dos. Les raideurs et
résistances de toutes sortes disparaîtront au fur et à mesure de la progression du travail musculaire que lui prodiguera
son (sa) cavalier (ière). Le cheval aura tôt fait de se rendre compte de cette amélioration qu'il attribuera à la justesse
de la monte de son cavalier.
Il prendra confiance jusqu'à ne plus craindre quoi que ce soit, du moment que son cavalier ne montre lui-même aucun signe
d'inquiétude. Ainsi va se créer une vraie relation entre ces deux êtres vivants et l'un comme l'autre pourront s'encourager
mutuellement dans les moments difficiles. Et même si son cavalier fait une erreur, le cheval croira que c'est de sa faute
et fera tout pour la rattrapper.
C'est alors, et alors seulement, que le cheval, en prouvant qu'il est capable de faire face à un imprévu très rapidement,
montre qu'il est capable aussi de maîtriser parfaitement ses émotions.
Auteur: Michel Février
L'émotion se caractérise par un état de stress qui peut être d'origine mental ou physique et dont la cause est toujours
déterminée par une agression extérieure à l'être vivant ou liée directement à un mal-être intérieur. La conséquence se
traduit par un état d'excitation, bien ou mal ressenti, pouvant le conduire à des comportements réactifs excessifs, voire
extrêmes.
L'homme comme le cheval n'échappe pas à cette composante naturelle, innée, comme à tout autre être vivant fait de chair,
d'os et de sang. Chez l'homme, on peut citer l'exemple du vertige, la peur du vide. Mais d'une façon plus générale, l'homme
peut arriver à vaincre certaines de ses peurs. La raison intervient alors qui lui permet de pouvoir contrôler certaines de
ses émotions l'empêchant ainsi de nuire à lui-même ou à autrui.
Or il en va tout autrement de l'animal. L'animal, en effet, ne possède pas cette faculté de self-contrôle comme l'être
humain. Toute son existence est ancrée sur des pulsions régies par les lois de la nature. Il n'a donc pas cette possibilité
maîtriser ses émotions, excepté si on le met dans les conditions d'une bonne disposition physique et mentale qui peut lui
faire oublier ses douleurs.
L'animal est réceptif à tout ce qui peut lui faire du bien mais aussi à tout ce qui peut éviter de lui faire du mal. C'est
sur ce terrain là que doit s'engager tout cavalier (ière) digne de ce nom. La conformité longiligne de son squelette ne
facilite pas la chose. Naturellement, il a tendance à creuser son dos et aussi à s'arcquebouter d'un côté plus que de
l'autre. Alors imaginez donc, avec en plus le poids du cavalier sur son dos!
Il faut donc prendre la nature comme elle est et faire avec. Et avec la nature, il n'y a pas de mystères. Il faut
simplement renforcer la musculature du cheval pour qu'il supporte la charge qui pèse sur son dos. Les raideurs et
résistances de toutes sortes disparaîtront au fur et à mesure de la progression du travail musculaire que lui prodiguera
son (sa) cavalier (ière). Le cheval aura tôt fait de se rendre compte de cette amélioration qu'il attribuera à la justesse
de la monte de son cavalier.
Il prendra confiance jusqu'à ne plus craindre quoi que ce soit, du moment que son cavalier ne montre lui-même aucun signe
d'inquiétude. Ainsi va se créer une vraie relation entre ces deux êtres vivants et l'un comme l'autre pourront s'encourager
mutuellement dans les moments difficiles. Et même si son cavalier fait une erreur, le cheval croira que c'est de sa faute
et fera tout pour la rattrapper.
C'est alors, et alors seulement, que le cheval, en prouvant qu'il est capable de faire face à un imprévu très rapidement,
montre qu'il est capable aussi de maîtriser parfaitement ses émotions.
Auteur: Michel Février
Ecrit par: sleipnir, Le: 15/09/10
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